- Índice de Ripeos: -
- DVDRip VOSE publicado por PREACHER
DVDRip VOSE publicado por professor keller
*Nota: Tenga en cuenta la calidad de cada ripeo para hacer la mejor elección. Haga click aquí para más información.
EL HIJO DEL OTRO (1975)
IMDb
Créditos:
TÍTULO: Muna Moto / L'enfant de l'autre / The Child of Another
AÑO: 1975
PAÍS: Camerún
IDIOMA: Francés, duala, bassa
DIRECTOR: Jean-Pierre Dikongue-Pipa
INTÉRPRETES: David Endene, Arlette Din Beli, Jeanne Mvondo, Philippe Abia
ARGUMENTO: Durante el festival tradicional del Ngondo, un hombre coge en brazos a una niña y huye. Perseguido y acorralado, recuerda el amor que sentía por la madre de la pequeña y la imposibilidad de casarse con ella...
Un film remarquable malgré de nombreux problèmes techniques.
Difficulté à financer le projet, désintérêt de la presse lui préférant Sembène Ousmane, problème de magnétophone obligeant à poser les voix en post-production plusieurs mois après le tournage, le film Muna Moto – L’enfant de l’autre de Jean-Pierre Dikongué-Pipa a connu de nombreux obstacles.
Mais le montage est réalisé avec soin. Y figure de nombreux flash-backs laissant entrevoir progressivement la trame de l’histoire et les liens qui unissent nos personnages.
Les premières minutes du film se déroulent dans une ambiance musicale sans parole. Le temps pour le spectateur de rentrer dans l’univers traditionnel camerounais et d’en percevoir l’imaginaire, le fonctionnement. D’un grand réalisme, on a d’ailleurs le sentiment de regarder un documentaire.
C’est ensuite que les talents d’homme de théâtre de Jean-Pierre Dikongué-Pipa se révèlent. Les scènes se succèdent comme dans une tragédie grecque et mènent irrémédiablement à une fin qu’on pressent mais qu’on ne peut empêcher.
Eva Dréano
Jean-Pierre Dikongué-Pipa (1940-, Camerún)Première œuvre cinématographique camerounaise à avoir été distinguée sur le plan international, le film de Jean-Pierre Dikongué Pipa a remporté l'Étalon de Yennenga au Fespaco de Ouagadougou en 1976.
Parlant un jour de lui, Bassek Ba Kobhio, un autre cinéaste camerounais, président du festival Ecrans noirs, dira : "C'est un film qu'on doit enseigner dans toutes les écoles de cinéma". Peut-on attendre meilleur compliment de la part d'un collègue ? Il se trouve que Muna Moto ou L'enfant de l'autre force l'admiration, tant par le sujet qu'il développe que du processus utilisé. Pourtant, que de problèmes pour le réaliser !
Lorsqu'il décide de tourner Muna Moto, Dikongué Pipa est confronté au désintérêt de la presse. Celle-ci ne se fait l'écho que des films de Sembène Ousmane. Heureusement, raconte la chef monteuse Andrée Davanture, au ministère français de la Coopération, seul pourvoyeur de fonds du cinéma africain, à l'époque, il y avait un certain René Debrix. Passionné de cinéma et très libre d'esprit, il s'est débrouillé pour trouver les financements nécessaires à la fabrication de Muna Moto. Une fois ces fonds réunis, trois personnes dudit ministère vont, quand même, considérer le film comme "inmontable". À cause d'une panne de magnétophone, dit Davanture, une grande partie du film était sans son et sans parole. Dikongué Pipa, qui avait écrit les dialogues, car c'était un homme de théâtre, les avait à nouveau enregistrés six ou sept mois plus tard. Et tout a été re-synchronisé à la table.
Muna Moto, c'est l'histoire de Ngando et Ndomé, deux jeunes gens de la campagne, qui s'aiment d'amour. Ngando demande Ndomé en mariage, mais il doit d'abord s'acquitter de la dot. Orphelin, ne comptant sur personne, il travaille comme un forçat. Tout au long du film, Dikongué Pipa décrit les sacrifices consentis par le jeune homme pour accumuler cette richesse nécessaire. Il exerce, tour à tour, le métier d'artisan, de pêcheur, de bûcheron. Cependant, ses activités professionnelles ne lui permettent tout juste que de subsister, d'entretenir sa force de travail. Au bout de ses vains efforts, il fait appel à son oncle, Mbongo, déjà marié à trois femmes. Celui-ci les accuse d'ailleurs toutes de stérilité. Animé d'un désir d'héritiers, l'oncle décide alors d'épouser la jeune fille, qui attend pourtant un enfant de Ngando. Désespéré, le jeune homme, le jour de la fête traditionnelle du Ngondo, enlève sa propre fille.
Muna Moto est donc un film qui explore non seulement les fondements traditionnels de la dot, mais aussi du mariage forcé. Et d'après le système matrilinéaire dans lequel se déroule cette fiction, c'est l'oncle maternel qui est habilité à exercer l'autorité juridique sur son neveu. Ce neveu qui hérite de ses biens et lui succède, en cas de disparition. Si Ngando se rapproche de son oncle Mbongo, cela peut apparaître comme une manière de réclamer, par avance, ce qui devrait, tôt ou tard, lui revenir.
Par ailleurs, Dikongué Pipa amène le spectateur à s'interroger sur la conviction et le sens de la parole donnée dans un contexte de l'oralité. Lorsque les deux jeunes amoureux envisagent de se marier, une cérémonie coutumière est organisée. À l'issue de celle-ci, le père de Ndomé accepte le vin d'alliance apporté par la famille de Ngando. Il bénit sa fille, comme pour manifester son acquiescement au mariage. C'est une façon traditionnelle de "fermer l'enclos". Ndomé ne devait donc plus être promise à quelqu'un d'autre.
Étalon de Yennenga, autrement dit, le Grand prix du Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou en 1976, Muna Moto, qui a été sous-titré en 25 langues, a aussi remporté le Grand prix Georges Sadoul en 1975. Son réalisateur avouait un jour que c'est ce film qui le fait vivre aujourd'hui. Comme quoi, travail bien fait nourrit son homme.
Jean-Marie Mollo Olinga
Article paru dans le quotidien Le jour (http://www.lejourquotidien.net)
Nacido en 1940 en Douala, Camerún, Jean-Pierre Dikongué-Pipa es realizador y escritor. Dirigió el primer largometraje camerunés, Muna Moto, en 1974. Sus películas giran en torno a la relación entre los elementos tradicionales de la cultura de Camerún y el mundo exterior. Se convirtió en cineasta después de trabajar en teatro y estudió en el Conservatorio de Cinematografía en París. Después de rodar tres cortometrajes entre 1965 y 1966, empezó a dirigir largos, dando a conocer el cine camerunés. Autor, dramaturgo y productor de teatro, ha dirigido y actuado en más de treinta obras.
Bueno, al final he conseguido saldar esta vieja cuenta pendiente. Para ello he tenido que registrarme en KG, extraer los tiempos y traducir los subtítulos. Agradecer a MARCOS la recomendación de la película y a mifune su empeño en atender mi petición.
Algunas capturas:
Datos técnicos:
ed2k (VO en francés con subtítulos en inglés incrustados)
The Child of Another (1975) VOSI.avi [1.17 Gb]
Subtítulos en español
The Child of Another (1975) VOSI esp.srt [28.3 Kb]
Subdivx
[ Add all 2 links to your ed2k client ]